Ce jour là, je chassais près de la frontière séparant le Clan de l?Été et celui du Printemps.
Je pourchassais une souris quand je suis arrivée dans une clairière ensoleillée où chantait une rivière aux eaux cristallines.
Je ne l'ai pas vu tout de suite. Il était de dos. Il péchait du poissons dans le ruisseau.Il avait le pelage gris, il brillait, peut-être grâce aux rayons du Soleil.
Mon c?ur battait à toute allure, mais je ne savais pas bien pourquoi: parce que je savais qu'il n'était pas de mon clan, parce que j'ai l'impression, au fond de moi, je l'avoir toujours connu, de l'avoir toujours cherché, cet inconnu, ou parce que sa beauté était renversante . Mes idées étaient si confuses que pendant quelques instants je ne savais plus mon nom.
Puis, quand je l'ai vu sentir l'air autour de lui j'ai commencé à reculer pas à pas. J'avais la certitude qu'il ne m'épargneras pas si découvrait qu'il y avait un intrus sur le territoire de son clan. Je savais aussi je n'aurais aucune chance durant un combat, je le voyait aux muscles qui roulaient sous sa fourrure quand se patte attrapait les poissons dans le courant. Ma seule échappatoire était de fuir.
Malheureusement, quand je fis un pas en arrière, un brindille se cassa sous ma patte dans un craquement.
Quand j'ai croisé son regard j'ai su qu'il fallait que je cours, que je fuis. Et c'est ce que j'ai fais.
Je crois que je n'ai jamais courus aussi vite de toue ma vie: je filais entre les arbres et les buissons à une vitesse folle.Pourtant je savais qu'il était juste derrière moi. Et il me rattrapait.
Quand je suis tombée à terre avec un poids sur mon dos j'ai su de c'était la fin. Il m'avait rattrapé. Son saut l'a propulsé quelques mètres plus loin et quand il s'est relevé, il est resté figé,là, à me dévisager. Voyant qu'il était déstabilisé j'ai repris ma course, mais, cette fois, il ne m'a pas suivi.
Au fond de moi je savais je ne n?oublierais jamais ce chat, il resterais gravé en moi et je savais aussi que je le reverrais.
Guerrière du Clan de l'Eté !!!